Solidarité, dignité humaine et démocratie.
Nos valeurs partagées sont mises en musique par des façons de faire spécifiques, un maillage partenarial et une implantation locale forte. Les Centres sociaux et Espaces de vie sociale contribuent à l’animation de la vie locale, avec un souci de justice sociale, un souhait d’émancipation des habitant⸱es en les accompagnant dans leur pouvoir d’agir et en suscitant le désir d’un engagement citoyen responsable.
Des acteurs singuliers du développement social local
- Par leur démarche participative et pragmatique dans l’action avec et à côté des personnes
- Par leur méthode de travail à partir des initiatives des habitant⸱es et des choix concertés avec les pouvoirs publics locaux
- Par leur accueil convivial de tous les publics, sans discrimination Par leurs activités, animations et services :
- actions solidaires concernant toutes les générations de la petite enfance aux personnes âgées en passant par la famille
- actions de développement culturel, sportif, éducatif, …
- actions de soutien auprès des personnes en difficulté et de lutte contre toutes les exclusions
- actions d’animation et de lien social (fêtes de quartier,etc..)
- plateformes d’accompagnement de la vie associative et de tous projets personnels ou collectifs,…
- Par la coopération entre leurs bénévoles et leurs salariés
Pour une société civile active
Capables de donner des avis, de rendre des expertises, les centres sociaux sont présents dans les instances de concertation, tels que les Conseils de quartier, de communautés de communes, d’agglomération, de Développement…
Mais surtout ils cherchent à développer de manière autonome des actions et à pouvoir formuler des propositions aux politiques. Ils veulent faire la démocratie participative au quotidien
Des actions locales, au cœur des préoccupations des habitant⸱es
Voilà quelques illustrations d’initiatives menées par les centres sociaux et EVS de l’Ain qui témoignent de leur engagement au quotidien pour répondre aux besoins des habitant⸱es et renforcer la cohésion sociale sur le territoire. Ces actions, diverses et variées, s’adaptent aux réalités locales et contribuent à l’amélioration du cadre de vie et de l’inclusion de chacun⸱e.
Accueillir
Afin d’accueillir tous⸱tes les habitant⸱es et toutes les bonnes idées, le centre social « Le Lavoir » à Ambérieu-en-Bugey sort de ses murs. Dans la rue, sur le marché, au pied des immeubles, dans tous les lieux de passages, vous rencontrerez des bénévoles, des habitant⸱es et une animatrice avec un café à la main. Ce sont des temps libres d’échanges et de rencontres ouverts à toutes les initiatives : une sortie, un soutien, un moment partagé… Pour exemple, 8 personnes se sont découvertes un intérêt pour la marche et se sont organisées une boucle de 10 km dans les environs d’Ambérieu. Il n’y a aucun engagement dans la participation, ni financière, ni d’assiduité. Cette action se déroule avec le partenariat de la Mairie et les offices bailleurs. Le but est de proposer et d’oser la rencontre avec les autres, pour nous centre social et pour les habitant⸱es.
Accès à la culture
Faisant suite à une fête de quartier qui a connu un succès grandissant, le festival des arts de la rue TÔT OU T’ARTS est né en 2001, porté par le centre social « les Libellules » situé dans le Pays de Gex. « Il n’est jamais trop tard pour prendre un bain de culture, et il n’est jamais trop tôt pour découvrir les arts de la rue et les spectacles vivants… ». Ainsi, le festival invite petits et grandes à partager la joie de la franche rigolade autour de bons spectacles vivants, d’artistes talentueux·ses qui vous transportent dans des univers à la fois humoristiques, spectaculaires, imaginaires et toujours dans la bonne humeur. Ah la bonne humeur ! C’est évidemment celle qui pousse l’équipe du centre socioculturel (bénévoles et professionnel·les) à l’organisation réussie de ce beau festival de l’art de la rue, âgé déjà de 13 ans. Ce festival va à la rencontre des villages voisins plus ruraux. C’est aussi l’occasion pour les jeunes amateur·e·s de faire une représentation et d’aller à la rencontre des artistes. Et c’est la gratuité qui permet à chacun·e de profiter de cette bouffée de culture, dans un territoire où la paupérisation de la population est grandissante.
Famille
Le Centre socio-culturel de l’Albarine est présent sur tout le territoire du Canton de Saint Rambert en Bugey. C’est un territoire rural avec pour seule offre collective une microcrèche. Seulement, le Centre a révélé un besoin collectif d’échanges entre les familles, lors d’une activité proposée aux familles de jeunes enfants dans le cadre du dispositif 1ère page. Le constat a été partagé entre partenaires : le Centre, les conseillèr·e·s de la CAF et du CG et des associations d’aides aux familles (AFP, ADMR). C’est donc un projet partagé qui a vu le jour. Un temps d’accueil collectif et régulier est proposé aux familles, autour du jeu, deux fois par mois, à Saint Rambert mais aussi en itinérance dans d’autres communes du canton.
Se retrouvent des familles avec des enfants de 0 à 11 ans, et particulièrement beaucoup de nouveaux·elles arrivant·es. Chacune peut venir avec un jeu à elle, les animatrices en apportent et proposent également la récupération, à refaire chez soi. Un goûter est offert et partagé. C’est un temps calme où les parents jouent avec leurs enfants, découvrent d’autres jeux, prennent le temps de parler entre parents et les enfants de découvrir d’autres enfants. C’est donc un espace de socialisation pour les enfants et de lien social pour les parents.
Lutter contre l’isolement
Cette action du centre social Cesam de Miribel est née de la volonté des centres sociaux et des Points Accueil Solidarité de la Côtière. Chacun·e, dans sa fonction d’accueil, a observé, chez les personnes sollicitant de l’aide administrative, de plus en plus d’isolement social. En partenariat, ils·elles ont construit et diffusé un questionnaire auprès d’un grand nombre d’associations et de collectivités. Il en est ressorti une mise en difficulté des personnes pour gérer leurs tâches administratives.
Face à la dématérialisation de celles-ci, plusieurs problèmes : la compréhension, le respect des délais, l’accès ou la maîtrise du numérique. Prendre en compte ces difficultés et proposer d’accompagner les personnes touchées s’est révélé ne pas être un simple acte administratif, mais la possibilité d’un accompagnement global. L’isolement peut être la cause ou la conséquence d’autres raisons, c’est donc par des actions globales qu’on peut agir sur ces difficultés : construire du lien social, proposer des ateliers d’apprentissage du français, permettre l’accès à des ordinateurs… D’où l’intérêt de proposer ces actions sur tout le bassin de vie en partenariat avec une reconnaissance institutionnelle forte. L’enjeu est de rendre visible cette fonction au sein des centres sociaux pour tous·tes.
Lutter contre la précarité et consommer autrement
Au départ, ce sont des journées solidarités organisées par le centre social de Cuiseaux et un groupe de bénévoles qui consistaient en la mise en vente des produits, d’appels aux dons et de reliquats des bourses aux vêtements. Ces actions ponctuelles ont remporté un vif succès et mis en évidence un besoin plus permanent des habitant·es. Le groupe de bénévoles, accompagné·es par l’animatrice du centre social, a élaboré et mis en place un projet de boutique solidaire. Celle-ci a ouvert ses portes en 2013. Au total, une équipe de 22 bénévoles se relaie pour assurer l’ouverture de la boutique (3 fois par semaine), plus ou moins régulièrement suivant les disponibilités de chacun·e.
Les produits de la boutique sont issus de dons. Sont acceptés : vêtements, chaussures, vaisselle, objets de décoration… C’est une dynamique bénévole et de solidarité forte. Cette boutique est en réseau avec les autres lieux d’économie sociale et solidaire du territoire. Ce projet permet de soutenir les personnes et les familles qui n’ont pas accès économiquement à ces biens. C’est également pour donner une seconde et belle vie aux objets, inciter au recyclage et à l’échange, pour inviter à de nouveaux modes de consommation.
